Aartie Narsee
Aartie est sud-africaine et s'est installée au Royaume-Uni grâce à une bourse Chevening. Elle a étudié à l'Université de Johannesburg et a travaillé dans les médias en Afrique du Sud. Écoutez ce qu'Aartie a à dire.
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Cette bourse m'a permis de passer une année d'études à Londres.
Je dirais qu’étudier à Londres a été une chance inouïe pour moi. Cela m'a permis d'accéder à un réseau global d'universitaires, ainsi que d’entrer en contact avec des personnes et des étudiants venant du monde entier – de l’Inde, du Pakistan, du Royaume-Uni et des États-Unis. En ce sens, je pense que j'ai reçu une éducation globale plutôt qu'une éducation fondée sur un domaine particulier. Voilà ce qui fait la différence de Londres et du fait d'étudier à Londres par rapport à l’Afrique du Sud ou les études sont plus ancrées localement.
Aussi en termes d'accessibilité, je pense que cette bourse m'a permis de passer un an à Londres. Tout était payé. Cela n'aurait pas été possible pour moi en Afrique du Sud car étudier chez moi revient assez cher.
À quel point a-t-il été facile pour vous de rechercher des possibilités de bourses ?
J'ai trouvé assez facile de rechercher des possibilités de bourses parce que j'avais accès à une connexion Internet et à mon propre ordinateur portable, ce qui a rendu le processus beaucoup plus simple. J'ai trouvé une bourse grâce à une recherche sur Google sur un site Web appelé ‘Bourses d'ONG pour le développement’, qui est spécifiquement lié aux pays en développement et aux bourses qui y sont accessibles.
Cependant, si je n'avais pas eu accès à une connexion Internet ou à un ordinateur portable, je pense qu'il aurait été assez difficile pour moi de trouver.
Que signifie pour vous de bénéficier d’une bourse ?
Avoir une bourse signifie tellement pour moi, en ce sens que cela m'a donné accès à des études dans un pays étranger, au Royaume-Uni, ce que je n'aurais jamais pu faire si je n'avais pas eu cette bourse.
Non seulement cela m'a donné accès à l'éducation, mais cela m'a aussi permis de vivre dans une ville différente, de me retrouver avec des gens de ce qu’on appelle ‘le monde développé’. Sans bourse – impossible pour moi.
Cela m'a également donné des possibilités de rencontrer des gens venant de différentes universités, de différents domaines et me permettant ainsi de créer un réseau dans mon domaine de compétence particulier.
Qu'est-ce qui vous a inspiré à chercher une bourse ?
J’ai été inspirée de chercher une bourse pour étudier à l’étranger, en particulier parce que je voulais poursuivre mes études, et il ne m’aurait pas été possible de le faire parce que je n’avais pas de financement pour réussir en Afrique du Sud.
Il m'aurait été difficile d'étudier à temps partiel et d'avoir toujours un emploi à plein temps, de payer les factures et, bien sûr, de simplement vivre. J’ai alors décidé de chercher une bourse qui me donnerait accès, non seulement à une éducation, mais aussi à une éducation internationale avec un avantage compétitif lorsque je retourne dans mon pays d’origine.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes étudiants qui sont sur le point de commencer à chercher des bourses d'études ?
Il n’est jamais trop tard pour commencer à se mettre à la recherche. Il y a tellement de possibilités pour les étudiants en Afrique. Il y a des gens qui recherchent des étudiants d'autres parties du monde. La seule chose que vous devez faire c’est de vous assurer de bien chercher. Aussi faut-il s émettre en contact avec des gens qui connaissent ce secteur.
Moi, étant maintenant un ‘ancien élève’ de Chevening, je suis plus que disposée à aider d’autres. Il y a toujours des gens prêts à aider et à donner des conseils sur la façon dont vous pouvez obtenir des bourses.
Quelle est votre expérience actuelle d'étudier dans une université en dehors de l'Afrique subsaharienne ?
Mon expérience d'étudier dans une université en dehors de l'Afrique du Sud me renvoie à une opportunité incroyable. En particulier parce que cela m'a permis d'accéder à des universitaires du monde entier, et à des universitaires du monde entier. De plus, ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est la quantité d'événements et de discussions que ces universités proposent. Par exemple, à la London School of Economics, nous avons eu des entretiens hebdomadaires sur le la question du genre, mais avec des experts non seulement de cette université, mais aussi avec des experts venant d'Amérique et d'autres parties du monde.
Je pense que dans ce sens, cela ouvre vraiment la porte à des connaissances bien plus larges. En Afrique du Sud on a beaucoup moins d’options de ce genre. C’est une chose qu’il faudrait changer.
Quelles sont vos aspirations pour l'avenir ?
Mes aspirations pour l'avenir sont de devenir un expert dans la question du genre et dans le domaine de la justice entre les sexes. Je suis particulièrement passionnée des récits qui réfèrent à ce domaine. Je crois que raconter des histoires sur l'égalité des sexes, sur la violence sexuelle, la violence contre les femmes, les droits des LBGT, peut vraiment avoir un effet positif. Je voudrais m’engager dans la communication, en travaillant avec des organisations en Afrique du Sud, les aidant à sensibiliser aux questions de l’égalité des sexes en Afrique du Sud et en Afrique subsaharienne, car je pense que nous devons faire plus de bruit sur ce sujet.